Références artistiques (* Notes sur l'estampe)

Italienne, les tableaux lumineux de Giorgio De Chirico ne cessent de m'émouvoir et de m'interroger. Les œuvres des peintres modernes comme J. Bazaine, Y. Rouvre, M. Estève, me frappent par leur énergie et leurs couleurs.

Des peintres figuratifs et des plasticiens, à l'image de V. Bioulès et de J. Villeglé, pour ne citer qu'eux, m'ont beaucoup intéressée. Des motifs bien définis et des couleurs pures dans les oeuvres de peintres abstraits américains - je pense à E. Kelly, S. Francis ou M. Louis - ainsi que les matières fluides de H. Frankenthaler et les compositions foisonnantes de J. Michell, ont aussi nourri mes réflexions.

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Parcours

J'ai vécu 30 ans en Italie, à Naples et à Rome. Je me suis nourrie des ambiances solaires de ces villes et de leurs histoires, si fécondes en arts. En France, d'autres atmosphères et paysages ont stimulé chez moi de nouvelles émotions. Passionnée de mathématiques, j'ai été enseignant-chercheur en bases de données à l'Université. Elève de Laurence de Marliave, artiste peintre et graveur, j'exprime mes observations à travers mes œuvres et je les partage avec enthousiasme.

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(*) Notes sur l'estampe

L'estampe : Un art pour tous (Français) Broché – 2 mars 2011

de Jacques Putman (Auteur), Catherine Putman (Auteur), Pierre Alechinsky (Auteur), & 1 plus

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En 1967, Jacques Putman lançait le concept de l'estampe originale à coût très mesuré, produite dès la première édition par des artistes de renom : Pierre Alechinsky, Wifredo Lam, Matta, Jean Messagier, Reinhoud, Bram van Velde, et commercialisée dans les grands magasins Prisunic. Les éditions successives de ces révolutionnaires Suites Prisunic (1967-1972), tirées à 300 épreuves et vendues 100 francs, accueillirent des œuvres d'Arman, Christo, Pierre Courtin, Asger Jorn, Niki de Saint-Phalle, Pierre Tal Coat, Jean Tinguely, et s'ouvrirent également au multiple, soit à la sculpture. En 1976, Catherine Béraud rejoignit Jacques Putman. Sous d'autres formes, mais avec une vitalité renouvelée, leur activité éditoriale se poursuivit plus de trente ans, au-delà même de la disparition de Jacques, en 1994, pour nous offrir aujourd'hui le panorama d'un pan entier de la modernité. Geneviève Asse, Georg Baselitz, Stéphane Bordarier, Pierre Buraglio, Balthasar Burkhard, Alain Clément, Tony Cragg, Urs Lüthi, Markus Raetz, Sophie Ristelhueber, Georges Rousse, Gérard Traquandi, Claude Viallat... : plus de quarante-cinq artistes ont été défendus par Catherine et Jacques Putman, dont la personnalité et le goût marquèrent fortement la production éditoriale française de la fin du XXe et du début du XXIe siècle. Nourrie d'amitiés et d'échanges avec les plus grands comme avec des imprimeurs d'une vraie exigence, ne reniant jamais les techniques les plus anciennes tout en explorant volontiers à leur heure les outils numériques les plus nouveaux, cette aventure prolongée jusqu'à la mort de Catherine Putman, en 2009, témoigne de ce qu'est aujourd'hui ce métier étroitement lié aux nécessités de la création.